Les nanoparticules

Apparues dans les années 70, les nanotechnologies permettent de manipuler la matière à l’échelle moléculaire. Les recherches sur ces nouvelles technologies ont permis des avancées importantes dans divers domaines (possibilité de cibler précisément des médicaments anticancéreux et ainsi limiter les effets secondaires), mais leur utilisation industrielle se fait d’une façon trop peu transparente. 

Les nanoparticules obtenues envahissent furtivement notre environnement, elles sont présentes dans de nombreux produits de consommation courante (crèmes solaires, cosmétiques, textiles, vernis, peintures, dentifrices, etc) mais elles colonisent aussi nos assiettes sous forme d’additifs alimentaires (E171, un colorant, et E 551, un antiagglomérant).

Les industriels de l’agro-alimentaire ont compris la leçon des OMG et ne veulent pas d’un étiquetage comme l’exige la réglementation européenne depuis 2014. La toxicité de ces nanoparticules pour la santé et l’environnement est mal connue, mais vu leur très petite taille (50000 fois plus fines qu’un cheveu) elles peuvent pénétrer dans les poumons, dans le sang et franchir les barrières physiologiques protégeant l’organisme. Dans un avis rendu en Mai 2014 l’ANSES a conclu que certaines de ces substances sont « toxiques pour l’homme ». Une équipe d’INRA a publié des résultats montrant que les effets néfastes de E171 chez le rat (voir le communiqué de presse d’INRA : http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/Additif-alimentaire-E171)

Les recherches doivent être poursuivies mais les données scientifiques montrent le risques potentiels et posent la question de la réglementation de ces produits.

Face à ces risques « agir pour l’environnement » demandde un moratoire sur l’incorporation des nanoparticules dans l’alimentation. Pour connaître la liste des produists testés, contenant des nanoparticules ou suspectés d’en contenir un site internet : http://infonano.org/

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